Vous vous apprêtez à quitter le domicile familial pour entamer vos études à Montpellier. Et, une fois le bac en poche, il vous faudra trouver un logement étudiant. Où chercher ? Que faut-il prendre en compte ? Les fourchettes de prix ? Imagimmo, le premier groupement immobilier de l’Hérault, vous dit tout et, surtout, vous livre ses bons conseils sur le logement étudiant à Montpellier.
Montpellier, une ville convoitée par les étudiants ?
C’est évident. Régulièrement placée dans le Top 5 des classements, notamment celui de L’Étudiant, Montpellier bénéficie d’une bonne aura universitaire et d’une belle image auprès des jeunes, du fait aussi d’une offre culturelle étoffée, d’un ensoleillement abondant et d’un cadre de vie agréable.
Dans ce contexte, évitez d’attendre le dernier moment. Entamez vos recherches dès juillet, quitte à retarder un peu votre départ en vacances. Vous les appréciez d’autant mieux que vous serez tranquillisé d’avoir trouvé le logement étudiant répondant à vos attentes !
« 72 000 étudiants résident dans le Grand Montpellier. Trouver un logement n’est pas toujours chose aisée, malgré l’expansion immobilière que connaît Montpellier », confirme Jérôme Agret, le président d’Imagimmo.
Cela dit, ne vous inquiétez pas si vous tardez à trouver logement à votre convenance. Il vous faudra alors garder un Å“il sur les offres, car des logements étudiants se libèrent au plus fort de l’été. Soyez réactif pour ne pas laisser passer les bons plans.
« Quand on a un beau produit mis au goût du jour, il part de suite », avertit Serge Valastro, de l’agence Victor Hugo Immobilier, membre du groupement Imagimmo.
Depuis 2015 et l’application de la Loi ALUR, le préavis est réduit à un mois dans les zones tendues, ce qui donne moins de visibilité sur l’offre disponible au delà d’un mois. Montpellier et ses environs sont concernés (http://www.la-loi-alur.org/zone-tendue/). De fait, soyez vigilant : attendre qu’un logement se libère fin août ou en septembre relève de la loterie ! Visitez régulièrement les sites immobiliers, en particulier celui d’Imagimmo qui présente les offres de tout un groupement d’agences, faisant de lui un des principaux acteurs du secteur de Montpellier. De plus, les annonces immobilières sont mises à jour quotidiennement, ce qui n’est pas toujours le cas ailleurs.
Les quartiers de Montpellier
Ce conseil est d’autant plus utile que le quartier est recherché. Ainsi, sachez-le, les secteurs Boutonnet, Arceaux et le centre-ville, autrement appelé l’Écusson, sont très convoités, de sorte qu’ils constituent les quartiers les plus chers de Montpellier sur les petites surfaces. Suit le secteur Hôpitaux/Facultés qui regroupe les campus de la fac de lettres, de la fac de sciences, la fac de pharmacie, Chimie, Archi, de nombreuses écoles de commerces et désormais, de la nouvelle fac de médecine, dont la réputation est excellente, ce quartier offre le plus grand nombre de possibilité en logement étudiant. Les quartiers plus au sud de la ville, comme Antigone et Port-Marianne attirent, eux aussi, de nombreux étudiants, en raison d’une offre importante de logements neufs.
Prix d’un logement étudiant à Montpellier
Quant aux prix, les fourchettes vont de 400€ à 500 € pour un T1, de 530€ à 650€ pour un T2. Mais, attention ! Ce ne sont que des moyennes, certains biens pouvant être plus chers, ou moins chers, selon leurs qualités intrinsèques et leur situation géographique. Car une chose est sûre, en effet : plus le logement est proche d’une station de tramway ou des facultés, plus il est prisé.
« Les gens cherchent à mois de 5mn du tram ou à moins d’un quart d’heure à pied de leur fac », précise Michel Sarda, de l’agence Europa Immobilier, membre d’Imagimmo.
â†' Consultez nos logements étudiants à Montpellier (F1 / F2)
Se loger en bordure de Montpellier ou sur le littoral
Depuis quelques années, cependant, les étudiants n’hésitent plus à se loger en bordure de Montpellier. Ils s’installent ainsi dans les communes limitrophes et desservies par le tram, où l’offre de T2 neufs ou très récents, est importante. Les communes de Juvignac, Castelnau-le-Lez et du Crès suscitent donc leur intérêt.
« Cette tendance est nouvelle. Elle n’existait auparavant que sur le bord de mer, avec de la location de septembre à juin en bord de mer », souligne Jérôme Agret.
Les communes littorales ont, c’est vrai, toujours exercé un certain pouvoir de séduction auprès des étudiants. Pas seulement pour la présence toute proche de la Méditerranée, mais aussi pour le calme, note Carole Rivière, de l’agence Port et Plage – Imagimmo à Carnon.
« L’avantage, c’est aussi qu’ils n’ont pas à payer juillet et août pour conserver leur logement et, d’autre part, Montpellier est bien desservie par les transports en commun », ajoute-t-elle.
Là , toutefois, la recherche d’un logement nécessite vraiment de s’y prendre en juillet au plus tard. Car, en août, les logements sont occupés par les touristes.
La colocation
Autre tendance : en bord de mer comme en ville, la colocation en logement étudiant se développe. Mais, là , il faut que vous soyez prévenu : un, la plupart des baux proposés par les professionnels demandent une caution solidaire ; les parents sont donc caution pour l’ensemble du loyer ; deux, la cohabitation ne se passe pas toujours très bien entre les étudiants. Bref, des problèmes peuvent survenir en cas de non-paiement par l’un d’eux de sa part de loyer comme en cas de dégradations.
Enfin, dernier point, faut-il passer par une agence ou pas ?
Autrement dit, est-ce intéressant d’éviter les frais d’agence ? C’est loin d’être sûr. Car, et vous le constaterez par vous-même, les loyers moyens pratiqués par le particulier sont supérieurs à ceux proposés par les agences. Dans le temps, cela vous coûtera donc plus cher ! Deuxième argument : l’agence apporte, outre le choix et le conseil, un intermédiaire tout au long de la location, la sécurité du respect du droit des baux. C’est un sacré confort !